Une innovation du début du XXe siècle
L’association d’une crème glacée onctueuse et d’un enrobage de chocolat croquant est née dans les années 1920, aux États-Unis, à une époque où les innovations alimentaires se multipliaient. C’est en 1920 qu’un pharmacien danois-américain, Christian Kent Nelson, met au point un dessert inédit : une portion de glace à la vanille recouverte d’une fine couche de chocolat. Ce produit, alors appelé Eskimo Pie, rencontre un succès fulgurant. Toutefois, il ne comportait pas encore de bâtonnet : la glace était emballée individuellement dans du papier aluminium.
Le bâtonnet : une réponse pratique
Très vite, les industriels cherchent à rendre la consommation de ces glaces plus facile et moins salissante. C’est ainsi que, dans les années 1920-1930, apparaît l’idée d’ajouter un bâtonnet en bois. Ce support permet de tenir la glace sans se salir les doigts, tout en renforçant la solidité de l’ensemble, notamment avec un enrobage durci au chocolat.
Parallèlement, des entreprises développent des produits similaires en Europe, explorant le mariage entre crème glacée, chocolat, et formats pratiques. Ce sont souvent des glaces artisanales produites à petite échelle, jusqu’à ce que les techniques industrielles permettent leur fabrication en série.
L’essor industriel après la Seconde Guerre mondiale
À partir des années 1950, avec la démocratisation des congélateurs domestiques et le développement de la grande distribution, les glaces sur bâtonnet se multiplient. Le format crème glacée + enrobage chocolat devient rapidement un classique de l’été. On le retrouve sous différentes formes : à la vanille, au chocolat, ou au lait, avec parfois des inclusions comme des éclats d’amandes ou de noisettes.
Ce type de glace devient une icône de la consommation moderne : individuelle, facile à savourer, et adaptée à tous les âges. Son succès repose aussi sur le contraste sensoriel entre le croquant de l'enrobage et le fondant de la glace.
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