Qui dit chandeleur, dit crêpes !
Qui peut résister à une crêpe bien chaude sucrée ou salée ? Si elles sont devenues l’un des emblèmes culinaires de la Bretagne, leur histoire remonte bien plus loin. Mais alors, quelle est l’origine des crêpes ?
Bien avant les Bretons, les Romains préparaient déjà des galettes épaisses à base d’eau, de farine et de céréales. Ces préparations, proches de nos crêpes actuelles, étaient cuites sur des pierres chaudes.
Elles étaient parfois servies lors des Lupercales, une fête romaine en l’honneur de Lupercus, protecteur des troupeaux. On ne parlait pas encore de « crêpes », mais la base était posée : un mets simple, nourrissant et convivial.
La véritable identité culinaire de la crêpe s’ancre en Bretagne au XIIIᵉ siècle, grâce à l’arrivée du sarrasin, rapporté d’Asie pendant les croisades.
La première version est la galette de sarrasin, fine et sombre, idéale pour les garnitures salées.
Avec le temps, la farine de froment a remplacé le sarrasin dans les préparations sucrées, donnant naissance à la crêpe moderne telle qu’on la déguste aujourd’hui.
Symbole de la convivialité bretonne, la crêpe s’accompagne volontiers d’une bolée de cidre, doux ou brut.
Les crêpes sont associées à des célébrations populaires comme la Chandeleur, fêtée le 2 février, où il est de coutume de faire sauter les crêpes. La légende veut que tenir une pièce d’or dans la main gauche en faisant sauter la crêpe assure prospérité toute l’année.
Pour Mardi Gras, la période festive précédant le Carême, les crêpes symbolisent l’abondance et la gourmandise. Cette tradition s’est ancrée en France et en Belgique, mais aussi dans d’autres pays où les crêpes se déclinent en mille recettes.
De la galette romaine à la crêpe bretonne, l’origine des crêpes reflète un héritage culinaire transmis et réinventé au fil des siècles. Aujourd’hui, elles s’adaptent à toutes les cultures, sucrées ou salées, simples ou raffinées.
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